Les prises de songes

Le Blog de Nicolas Guadagno compositeur et réalisateur sonore

CECI N'EST PAS UNE GUITARE !

Publié le 19 Novembre 2011 par Nicolas Guadagno dans Musiques, Créations Sonores, Le petit atelier

Test du logiciel d'instrument virtuel :"Acoustic Guitar" d'Ilya Efimov.

Bon, ce n'est un secret pour personne : je suis un piètre guitariste. Et c'est regrettable car c'est un instrument que j'adore !

C'est pourquoi la sortie d'un nouveau logiciel de guitare virtuelle est pour moi un événement très attendu.

Le principe est simple : des sons de guitares sont échantillonnés note par note et sont déclenchés par le clavier relié à l'ordinateur. Rien de très nouveau donc car ça existe depuis assez longtemps sauf que là on arrive à un degré de réalisme époustouflant. Tout y est : vibrato, légato, slide, strum, harmoniques, transposition d'accords automatique, bruits de frette, frottements sur la caisse etc.

Alors moi je suis content et je dis bravo aux développeurs  d'Ilya Efimov (jeune société russe) grâce à qui je vais pouvoir mettre des parfums de guitares dans mes chansons.

Bon, c'est pas magique non plus, ça demande une technique de jeu particulière et surtout il manque l'élasticité des cordes et l'odeur du bois mais pour ça... il faudrait faire appel à un vrai guitariste (tient c'est marrant ça, je n'y avais jamais pensé).

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Un bel article sur Noir et Humide

Publié le 18 Novembre 2011 par Nicolas Guadagno dans Créations Sonores

touteleculture.com

 Noir et Humide,

un théâtre de l'imaginaire qui chatouille l'enfance adulte.

Artistes associés au Théâtre Dunois, les membres de l’Amin Compagnie présentaient jusqu’au 13 novembre une superbe mise en scène de Noir et Humide, une pièce pour la jeunesse du dramaturge norvégien Jon Fosse. Christophe Laluque propose une véritable promenade en terrain sauvage, dans un théâtre qui se veut rare et poétique, à l’image de la biche surprise au petit matin dans des sous-bois dérobés – comme il aime à le présenter aux enfants avant le début du spectacle. Il faut être curieux et attentif, si l’on veut voir l’animal, si l’on veut être spectateur.

 Irina Solano, Etienne Serck et Delphine Zucker, trio familial et magnifique, interprètent dans une prise de parole à la fois chorale et dialoguée le texte apparemment narratif de Jon Fosse. Sans toutefois l’incarner, les trois comédiens offrent une lecture sans texte, prise comme de l’extérieur, de l’histoire de la petite Lene. Curieuse de connaître la cave dont elle ne s’est encore jamais autorisée à descendre l’escalier, l’enfant profite d’un moment de solitude dans la maison pour subtiliser la lampe de poche jaune de son frère et s’aventurer sur le seuil défendu. Le théâtre prend ici la mesure de l’enfance : la plus insignifiante des distances, le plus banal des gestes devient un monde auquel on se risque avec précaution.

Engagés sur un sentier d’ombre s’éclairant à l’approche des corps, les comédiens dessinent un espace scénique en mouvement qui longe les bancs de spectateurs disposés en une sorte de labyrinthe. Dans les premiers moments du spectacle, Lene, les yeux bandés, joue à colin-maillard avec sa mère et son frère. Elle navigue dans ces couloirs éphémères traçant ainsi au milieu des regards attentifs et amusés, un terrain de jeu dont la magie est réveillée par la superbe bande son de Nicolas Guadagno. La scénographie et les lumières, fruits d’une collaboration de Christophe Laluque et de Franz Laimé, s’appuient sur l’imaginaire du spectateur pour construire le cadre de cette histoire qui se tisse derrière nos yeux, grâce à la parole. A chacun sa Lene, sa lampe de poche et sa cave. Le théâtre n’imite rien ici, il suggère pour une représentation qui nous est toute intérieure et singulière. Un voyage dans le territoire mystérieux de l’enfance et de ses désirs.

le 15 novembre 2011 Par Emma Letellier - categories : Théâtre 

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Le mont sans souci

Publié le 14 Novembre 2011 par Nicolas Guadagno dans L'inséparable chansons

Chanson de Jean Louis Murat que j'ai chanté pour mon premier spectacle "Moi" en 2002.

Les enfants qu'on entend dans l'intro ont été enregistré sur la plage de l'ile Tudy (Finistère) lors du tournage du film "Parasols" de Thierry Le Merre. Aujourd'hui, Thierry repose au cimetière de l'ile Tudy face à cette même plage, je lui dédie cette reprise.

Si vous me cherchez, je suis juste là, assis au premier rang.

Le mont sans souci
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On remet ça

Publié le 30 Octobre 2011 par Nicolas Guadagno dans Créations Sonores

Reprise des spectacles" Noir et humide" (du 2 au 13 nov) et "L'Arrestation" (le 8 novembre) au théâtre Dunois (Paris 13ème). Je serai derrière la console son en régie (au fond à gauche)... See you.

onremetcabis

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Genèse

Publié le 6 Octobre 2011 par Nicolas Guadagno dans L'inséparable chansons, Musiques, Créations Sonores

Tout part de là...

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Curriculum en chantier

Publié le 28 Septembre 2011 par Nicolas Guadagno dans L'inséparable chansons, Musiques, Créations Sonores

Pour ceux qui seraient intéressés de suivre la construction des nouveaux arrangements de la chanson "Curriculum", je met ci-dessous un petit extrait d'une séance de travail où il est question de batterie et de basse. L'idée est de trouver une bonne rythmique sans pour autant dénaturer le charme désuet du Mellotron (Optigan).

Bon, il restera ensuite les guitares, synthé, glockenspield et autres fioritures et bien sur la voix... mais c'est petit à petit que l'oiseau fait sa chanson.

Curriculum en chantier
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Petite fille du sôoooleil

Publié le 22 Septembre 2011 par Nicolas Guadagno dans L'inséparable chansons

avion

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Concert impossible

Publié le 14 Septembre 2011 par Nicolas Guadagno dans Créations Sonores

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Alice la voltigeuse

Publié le 10 Septembre 2011 par Nicolas Guadagno dans Le petit atelier

Extrait du DVD Le petit atelier (N. Guadagno).

Plus d'infos sur le film

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A propos de la mélancolie

Publié le 24 Août 2011 par Nicolas Guadagno dans Musiques, Créations Sonores

"C'est beau MAIS c'est triste !"

Voilà la critique que j'entend souvent à propos de mes compos. Comme si l'appréciation d'une musique devait être liée à une échelle de divertissement joyeux (gai=bien / triste=pas bien).

A cela je n'ai jamais su quoi répondre jusqu'au jour où je tombe sur un très chouette bouquin d'Armand Méliès (chanteur français). Dans cet ouvrage ("Un beau siècle de légende" Ed. La machine à cailloux), Armand Méliès décrit son processus de création et s'explique sur la mélancolie de son univers musical.

En voici un extrait :

"L'utilisation du mode mineur et de tempos relativement lents n'a pas obligatoirement pour but de faire pleurer dans les chaumières et peut, de manière assez paradoxale, susciter chez l'auditeur des émotions agréables et évoquer d'étonnants lieux de ressourcement. De fait, la mélancolie, si souvent décriée, est pour moi un levier très utile lorsqu'il s'agit de forcer certains coffres-forts, certaines malles à fabulation et de se libérer de la sujétion de l'utile et du tout cartésien. La mélancolie est pour moi un état plutôt désirable, auquel je m'abandonne la plupart du temps avec un certain plaisir. Et il me paraît assez curieux de voir qu'un sentiment comme le vague à l'âme est aujourd'hui considéré comme négatif, inutile et malsain.

Non seulement je trouve bien plus déprimante la joie factice et édulcorée qu'on nous sert à tant de sauces, mais je ne comprends pas pourquoi on assimile sans aucune nuance mélancolie et idées noires. le spleen baudelairien, pour prendre un exemple connu de tous, rend plutôt heureux, me semble t-il. Le livre de l'intranquillité m'enchante, Patrick Sébastien me terrifie."

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